Raissa YAO

La Zone de Libre-Echange Continental Africaine (ZLECAF) : 5 points à retenir

La Zone de Libre-Echange Continental Africaine (Zlecaf) est un accord qui  vise à créer un marché unique pour les marchandises, les services et la circulation des personnes afin d’approfondir l’intégration économique du continent africain. Voilà cinq informations essentielles à connaitre  sur cet outil qui devrait permettre plus d’échanges entre les pays africain.

Création de la ZLECAF

L’Accord de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine a été signé le 21 mars 2018 à Kigali par 44 pays. Il représente un projet d’intégration qui permettra aux économies africaines de s’ouvrir davantage sur le monde et de favoriser la pénétration du marché Africain. Il est rentré en vigueur le 30 mai 2019.

 Ratification de l’accord de la Zone de Libre-Echange Continental Africaine

la ZLECAF constitue une opportunité pour stimuler la transformation structurelle des économies, faire progresser l’intégration au niveau continental, développer le niveau des échanges intra-africains, créer des emplois, de la richesse et surtout réduire la pauvreté et les inégalités. A ce jour, 43 pays ont ratifié l’Accord de la  Zone de Libre-Echange Continentale Africaine.

La Zlecaf pour améliorer les  échanges commerciaux entre pays africains.

Les échanges entre les pays africains restent insignifiants. Ils étaient estimés autrefois à environ 5,3%, selon la Banque Africaine de Développement, ils représentaient environ 16% en 2021. Serait-ce une prise de conscience pour  les Etats africains qui ont compris la nécessité de commercer entre eux, voyant  l’énorme potentiel africain avec l’existence de précieux acquis ?

4-La Côte d’Ivoire et la zlecaf

La Côte d’Ivoire figure parmi les premiers pays à avoir élaboré une stratégie de mise en œuvre et mis en place un Comité national pleinement opérationnel. Depuis sa création, le Comité National de la ZLECAf, mène des actions de sensibilisation et de communication en vue d’une appropriation nationale qui permettra aux parties prenantes une meilleure compréhension des opportunités et enjeux de l’Accord. Aussi, s’attelle-t-il à implémenter les autres axes de sa stratégie nationale, à savoir la mise à niveau des producteurs et des produits, l’amélioration de la compétitivité des entreprises, la promotion de la participation des femmes et des jeunes au commerce.

Cet engagement du gouvernement ivoirien à la mise en œuvre de la ZLECAf a permis à la Côte d’Ivoire d’être désignée pour accueillir la troisième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2023), dont la signature de la convention d’accueil s’est tenue officiellement le 25 mars dernier au Sofitel Hôtel Ivoire.

5- Cn zlecaf ivoirien sollicite les blogueurs.

Pour mener à bien sa mission, Comité National  ivoirien de la zone de libre-échange continental africaine a organisé un afterwork  le 18 Aout 2022 à l’endroit  des blogueurs  dans la commune du plateau. « Quelle contribution du digital pour une meilleure mise en œuvre de l’accord de la zlecaf » est le thème autour duquel les discussions ont porté. Au cours de cette rencontre le CN-ZLECAF a sollicité les blogueurs ivoiriens pour l’accompagner dans  sa communication digitale.


Le CN- ZLECAF obtient le soutient des blogueurs ivoiriens

Le CN-ZLECAF, Comité National ivoirien de la zone de libre-échange continental africaine a organisé un afterwork  le 18 Aout 2022 à l’endroit des blogueurs  dans la commune du plateau. « Quelle contribution du digital pour une meilleure mise en œuvre de l’accord de la zlecaf » est le thème autour duquel les discussions ont porté.

La Zone de Libre-Echange Continental Africaine (Zlecaf) est un accord qui vise à créer un marché unique pour les marchandises, les services et la circulation des personnes afin d’approfondir l’intégration économique du continent africain. Si les échanges entre pays africains,  estimés à 5,3%  sont passés à 16% en 2021, la ZLECAF pourrait booster davantage les échanges entre pays africains.

Afin de mieux la faire connaitre en Côte d’Ivoire, le CN ZLECAF, Comité National  ivoirien de la Zone de Libre-Echange Continental Africaine a rencontré la blogosphère ivoirienne afin de l’informer sur cet outil de développement.

 « cet afterwork est avant tout un cadre d’échanges et de discussion qui a pour but de favoriser une meilleure compréhension de la zlecaf d’une part et d’autre part , de présenter des opportunités et mécanismes qu’offrent la zlecaf aux niveaux national et continental » a expliqué Fatoumata Fofana Bounty, Secrétaire Exécutive du CN Zlecaf.

La CN zlecaf obtient le soutien des blogueurs ivoiriens.

Pour la représentante du ministre du commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, depuis sa création, le CN ZLECAf, mène des actions de sensibilisation et de communication en vue d’une appropriation nationale qui permettra aux parties prenantes une meilleure compréhension des opportunités et enjeux de l’Accord. Et d’indiquer que le CN-ZLECAf, « s’attelle à implémenter les autres axes de sa stratégie nationale, à savoir la mise à niveau des producteurs et des produits, l’amélioration de la compétitivité des entreprises, la promotion de la participation des femmes et des jeunes au commerce. »  Quant à Foster N’Cho, Président de l’Union Nationale des Blogueurs de Côte d’Ivoire  (UNBCI), il a rassuré que son association est disposée à « accompagner la CN ZLECAF dans la communication digitale en faisant connaitre la ZLECAF. L’UNBCI sera aussi un relais auprès des opérateurs économique en leur expliquant les opportunités que leur offre la zlecaf » a-t-il indiqué.

Etaient conviés à cette rencontre, l’Union Nationale des Blogueurs de Côte d’Ivoire (UNBCI), l’Association des Blogueurs de Côte d’Ivoire (ABCI) et des influenceurs.


L’AGnDR lutte contre les violences faites aux femmes durant la Covid-19

L’AGnDR, Action contre les grossesses non désirées et à risques combat les violences faites aux femmes en Côte d’Ivoire pendant cette période de Covid-19. En collaboration avec le projet RESOnance, ces organisations militent également pour un accès à la santé sexuelle et reproductive durant la crise sanitaire. Pour y parvenir, elles ont lancé une campagne de communication digitale.

L’AGnDR monte au créneau contre les violences basées sur le genre mais aussi pour les droits en santé reproductives et sexuelles (DSSR).

« Proches, amis, parents, lorsque vous êtes face à une victime de violence, il ne faut jamais la tenir pour responsable, ou excuser le comportement de l’agresseur si vous voulez l’aider à briser le silence ». Peut-on lire sur le mur de Fatim Sylla, bloggeuse. Sensibilisée puis formée, elle participe ainsi à la campagne digitale lancée par l’AGnDR pour sensibiliser le grand public.

En effet, les restrictions de déplacements et les mesures de confinement pour contenir la propagation du Covid-19 ont augmenté le taux de violences exercées sur les femmes et les jeunes filles. Plusieurs abus ont été signalés sur cette frange de la population.

« Depuis quelques temps en effet, des cas de violences notamment conjugales nous sont signalés et il n’est pas rare que les réseaux sociaux les relaient. Des femmes et des jeunes filles sont particulièrement exposées à la violence, au sein de la cellule familiale…« , a indiqué le professeur Bakayoko-Ly Ramata, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant

Dans la même veine, les services en santé reproductives et sexuelles  ne sont plus sollicités par les femmes et les jeunes filles. Cette situation a également favorisé des grossesses non désirées qui conduisent à des avortements clandestins.. En Côte d’Ivoire, 55,2% des avortements clandestins débouchent sur des complications responsables d’environ 18% des décès maternels selon l’enquête du PMA 2020.

L’AGnDR promeut l’accès à la santé reproductive et sexuelle

 «L’avortement clandestin n’est assurément pas une solution à envisager, c’est plutôt un fléau à combattre » a tweeté Abraham Kouassi, journaliste participant à la campagne digitale.

Toujours sur le même réseau social, Louise Yao blogueuse écrit : « Il n’y a que le silence qui doit être tabou. Toutes les formes de violence  doivent être dénoncées et réprimées. »

« L’objectif de cette campagne digitale initié par l’AGnDR est de faire la promotion des droits en santé sexuelle en cette période de covid-19 mais aussi à prévenir les violences basée sur le genre durant cette crise sanitaire.» A précisé Jean François Aman chargé de communication de l’AGnDR. Selon ce dernier, il a été remarqué et rapporté par les organisations de la société civile qu’il a eu une augmentation très significative des violences et des viols qui sont enregistrés dans les ménages du fait du confinement et de la réduction de la mobilité les populations. Il mentionne également le fait que  les femmes et les jeunes filles sollicitent de moins en moins les services en santé sexuelle reproductive notamment les contraceptions.

Et de préciser, « Nous nous disons qu’en faisant cette sensibilisation, non seulement nous attirons l’attention de l’autorité sur ce fait là mais également nous invitons la population à solliciter ses droits en matière de santé sexuelle et reproductive ».


Caleçon sans trace, mon cauchemar d’un soir

Le caleçon sans trace c’est ce dessous pour femme qui ne laisse aucune marque sous les vêtements que nous portons. Il évite de séparer vos fesses en 4, comme ça vous êtes à l’abri des pervers. Mais un soir, ce slip m’a fait vivre un cauchemar.


J’ai un faible pour les dessous.
Chaque fois qu’une amie part en vacance en Europe à défaut de réclamer du chocolat, je commande des dessous. Il y’a deux ans, ma meilleure amie me ramène donc un lot de slips dont des caleçons sans trace de son séjour en France. Un soir  après ma douche, je décide de mettre un caleçon sans trace .Je me mire pendant au moins 30 min pour admirer mon nouveau bijou. Puis je me mets au lit. Il est presque minuit. Quelques heures plus tard, une envie de pisser me tire de mon sommeil. Le telephone à mon chevet affiche 3 Heures du matin.

 
Je me lève promptement et me rend dans la douche. Un peu endormie je m’apprête à retirer mon nouveau dessous avant de m’asseoir sur les toilettes. Et vlan !

Point de caleçon. Je vous assure qu’à cet instant précis le sommeil m’a instantanément libéré. Comment est-ce possible ? Où est donc passé mon calba* ? Je retourne dans la chambre. Je soulève les draps. RIEN ! Je refais le lit pour voir s’il y est. RIEN. Je regarde derrière le lit. RIEN. Seule dans la maison ; j’étais certaine d’avoir porté ce caleçon avant de me mettre au lit. Mais là je doutais. J’ai la trouille, je commence à transpirer. Je retourne  voir dans la commode si le dessous y est. RIEN !

Mais que se passe–il ? Là  à ce moment je suis totalement perturbée. Et je me dis au fond de moi « Mon Dieu j’ai un mari de nuit »

Caleçon sans trace ; ce fameux mari de nuit

 
J’avais déjà entendu ces histoires où les femmes reçoivent la visite nocturne de certains hommes qui couchent avec elles. Certaines même affirment qu’elles se font bastonner. Mais pourquoi moi?  Je me mets à pleurer. En plus c’est un pervers. Partir avec mon joli caleçon sans trace comme trophée !  Mais s’il se le permet, c’est que c’est le haut niveau de « mari de nuit »

 En larme j’imagine la reponse de mes sœurs quand je vais leur raconter cette histoire. Surtout mon ainée :

-Ah ma copine tu as mari de nuit ? Toi aussi ooh ! Depuis le temps que tu pries tu n’as  toujours pas été délivrée de cet esprit-là ? La honte !

Couchée sur le dos, je me suis pendant une heure ressassée, mes 15 dernières minutes avant d’aller au lit. Je ne trouvais aucune faille. Finalement je me résous à accepter la situation. « Ce n’est pas grave je vais aller faire ma délivrance. » me dis-je intérieurement.

Il était maintenant 4 h du matin. Je décide donc  de dormir. Alors que je me glisse à nouveau  sous le drap. Je sens une pression en dessous de mes seins. Dans ma tête je m’interroge « c’est quoi ce truc », comme si je n’en avais pas assez bavez cette nuit-là. Je me lève quand même pour voir ce que c’est. Imaginez ce que je découvre : le caleçon sans trace.

En réalité, il n’y avait pas de couture sur le dessous. Il avait été collé. Du coup, le bas de calba* s’est décollé.  Certainement  du fait d’un défaut de fabrication. Et le caleçon a du monté alors que je faisais des mouvements pendant la nuit. Le caleçon est devenu soutien sur moi. Eeeh !

Je l’observe minutieusement, il s’agit bel et bien de mon djaba* qui avait disparu. Toute heureuse je le retire et le je regarde…Je pousse un ouf de soulagement. J’en mets un autre normale  et me recouche gentiment. Depuis lors, je n’ai plus jamais remis de caleçon sans trace… jai déjà eu ma dose. Je n’aime pas la honte 

Calba*, djaba* : caleçon en argot ivoirien


INCFORMATION s’engage dans la Lutte contre le Coronavirus

INCFORMATION veut soutenir le gouvernement ivoirien. Son action consistera à former les entreprises au télétravail en cette période où plusieurs de leurs employés restent confinés chez eux.

La mobilisation et la mise en place des mesures barrières pour enrayer l’expansion de l’épidémie à Coronavirus (Covid19) est une réalité. L’application de ces mesures a un impact sur de nombreuses entreprises. Cependant, comment maximiser la rentabilité des entreprises en cette période de crise ?

En tant que cabinet de formation, INCFORMATION, s’engage et se joint à l’appel du gouvernement  sur la nécessité du télétravail. Pour une mise en place efficiente du télétravail, INCFORMATION conscient de sa responsabilité sociétale et également acteur social va initier un certain nombre de formations, d’ateliers et de master-class, pour certaines gratuites en direction des entreprises et des institutions.

INCFORMATION s’engage aux côtés du gouvernement ivoirien

Il s’agira donc pour INCFORMATION de communiquer et partager en temps réel de bonnes pratiques sur les dispositifs de veille à mettre en place par chaque structure afin de rentabiliser ses activités. Cette initiative citoyenne et engagée pour les entreprises notamment, se fait actuellement par une talentueuse journaliste en la personne de Tatiana MOSSOT.

Elle anime avec succès en ce moment et ce jusqu’au 30 avril, des Visio-ateliers sur la communication de crise, en période d’alerte sanitaire.

Le thème « Patrons, comment gérer votre communication de crise face à une situation d’alerte sanitaire ». Maitriser la communication interne et externe, détecter les fake news et sécuriser les informations digitales sont les stratégies que Tatiana MOSSOT développe aux cours de ces Visio-ateliers.

a A lire aussi: Ivoiriens « confinons-nous vivants », stop au coronavirus

Au travers de ces ateliers, INC.FORMATION espère  instruire ces responsables de structures sur l’organisation de la diffusion d’informations professionnelle en période de crise,  aider ces entreprises à créer des espaces de conférences virtuelles interactives avec leurs personnels mais aussi, poursuivre les objectifs d’information et de formations dans le monde des entreprises. D’autres Visio-atelier sont en préparation.

Elles commenceront par  une grande visio-conférence gratuite animée par un expert du monde de la banque sur les incidences de la crise dans ce secteur


Ivoiriens, «confinons-nous vivants», stop au coronavirus

Ivoiriens, le gouvernement ne nous demandera jamais de nous confiner. Cette décision engage des mesures d’accompagnement qu’il n’aimerait pas prendre. Raison pour laquelle il opte pour l’auto-confinement. Le confinement devient donc une responsabilité qui nous incombe face au coronavirus.

Il nous appartient à nous citoyens ivoiriens, habitants de la Côte d’Ivoire, de nous confiner dès maintenant. Cette attitude aidera à sauver nos vies, celle de nos proches. Mais surtout de stopper la maladie à Coronavirus. Cette  maladie continuera sa propagation tant que nous Ivoiriens continuons de nous déplacer. Souvenons-nous, le virus ne se déplace pas, c’est l’être humain qui bouge avec. Réduisons donc au maximum nos déplacements. Mais surtout pratiquons toujours les gestes barrières.

La coronavirus n’épargne aucun pays, aucun continent. La couleur de peau n’est pas une barrière pour elle. Noirs, blancs, jaunes en sont victimes. Et pour ceux qui pensaient qu’il ne constituait pas un problème pour le noir, je vous rappelle qu’un médecin français d’origine africaine y a laissé sa peau. Le célèbre saxophoniste Manu Dibango en est mort le 24 mars et l’ex directeur de l’OM, Pape Diouf, en est mort le 31 mars à Dakar. Encore plus près de nous, des autorités burkinabés ont aussi succombé à cette maladie.

Le statut social, le coronavirus s’en tape. Les princes Albert II de Monaco et Charles de Galles, testés positifs. Le premier ministre Britannique également. Ne vous en faites pas je n’ai pas oublié le nôtre, Amadou Gon Coulibaly. Depuis bientôt un trimestre le Covid-19 reste le maître incontesté. Ivoiriens, une chose est sûre, la maladie se propage vite.


Ivoiriens, prenons nos responsabilités et confinons-nous

Ivoiriens, il est temps que chacun de nous reste chez lui. Cela doit être un geste simultané, un acte citoyen. Ne soyons pas négligents ! Les grandes puissances sont impuissantes face à cette pandémie. Leurs hôpitaux sont pleins. Le nombre de morts est effrayant.
Au 30 mars, l’Italie enregistrait 736 morts en 24 heures. Pour la même période, c’était 401 morts en France conduisant le nombre de morts dans ce pays à 2606. Quant à l’Espagne, au 31 mars c’est 812 décès de plus. Les USA enregistrent à leur tour 3000 morts à cette même date.  En Côte d’Ivoire on dénombre aussi 3 nouveaux cas, portant à 169 le nombre de cas confirmés avec 6 guéris et 1 décès.

En Côte d’Ivoire le gouvernement prévoit 6000 cas de contamination. Or ce chiffre pourrait être la faute du gouvernement qui a raté le confinement de l’Institut national de la jeunesse et des sports, l’Injs. Mais aussi le fait d’avoir reporté le confinement de la ville d’Abidjan. La seule chose qui puisse nous épargner le pire, c’est de rester chacun chez soi.

Même si les conditions de confinement ne sont pas toujours les meilleures, comme pour ceux qui ont choisi de le faire du côté d’Assinie, tenons bon. J’avoue que  leur confinement ressemble a des vacances. Ivoiriens soyons sages et ne tentons pas le diable. La maladie se propage à une vitesse accélérée. Nos hôpitaux manquent de lits, de salles de réanimation et nous n’avons que dix respirateurs pour 27 millions d’habitants. C’est grave ! Chers Ivoiriens restons à la maison. Survivons à cette pandémie. Pour ce faire, confinons-nous vivants.


Le pagne du 8 mars, un business en Côte d’Ivoire

Le pagne du 8 mars n’est pas une mauvaise idée. Personnellement je trouve beau de voir des milliers de personnes le 8 mars dans cet uniforme. Mais au-delà du fun qu’est l’uniforme, que gagnent les femmes ? Et malheureusement, le pagne du 8 mars est un gros business dans lequel certaines institutions de l’État s’enrichissent.

J’ai toujours trouvé que le pagne du 8 mars coutait cher. 3500 FCFA ! Dans un pays où la Banque Mondiale révélait qu’en 2015, «46% des ivoiriens vivaient encore avec moins de 750 FCFA par jour», cela est énorme.  

Et encore, il faut considérer que la femme constitue la frange vulnérable de cette population. Comment trouver de l’argent pour se procurer un pagne pour célébrer le 8 mars ?

Le 18 février dernier  je me  rends  pour la 2e fois en une semaine à la  à rue du commerce pour acquérir le pagne du 8 mars. C’était pour l’association des femmes de mon village qui voulait cette année marquer ce jour.

Quelle ne fut pas ma surprise de constater que le prix du pagne du 8 mars avait changé. Disons pour certaines couleurs : le violet et le marron.

Au départ je ne trouvais dans aucun magasin les couleurs de mon choix. Et quand je finis par en avoir après plusieurs boutiques,  je me rends compte que le prix a augmenté. Les deux couleurs sont passées subitement de 3500 FCFA à 4000.  Pendant ce temps, le bleu, le vert et l’orange gardaient le prix initial.

Le pagne du 8 mars ne devrait pas subir la loi du marché

Pourquoi, me suis-je interrogée. Comment la loi du marché pouvait-elle s’appliquer à ce pagne ? Où sont passées les autorités ? Je pensais au  ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant. Mais aussi au secrétariat d’État chargé de l’Autonomisation de la femme.

Mais je n’étais pas au bout de mes surprises. Lorsque j’engage la conversation sur ce sujet avec les vendeuses, je suis abasourdie.

Une vendeuse s’explique : «Au départ nous  les revendeurs prenaient le pagne au même prix. Mais à un moment il y avait rupture du violet et du marron. Cependant, le ministère en avait pris en quantité suffisante. Et, c’est chez eux que nous nous approvisionnons en ce moment. Et pour le prix auquel nous le payons, nous ne pouvons que le vendre à 4000 FCFA pour avoir notre bénéfice ».

Une seconde vendeuse déclare «pour avoir le pagne, il faut connaitre des gens dans les ministères, ils ont déjà tout payé. C’est avec eux que nous nous procurons. C’est pour ça que c’est cher». Apparemment, ça fait du business dans certains ministères. OH HONTE !

À l’origine, la journée internationale des droits des femmes est une occasion de promouvoir les droits des femmes. Ou encore, faire le bilan des acquis des femmes concernant ces droits à chaque célébration.

Mais nous avons opté pour le folklore sous nos cieux plutôt que de parler des droits réels des femmes.

D’ailleurs le pagne du 8 mars est offert dans les institutions, dans les assemblées où les femmes ont les moyens de s’en offrir. Au lieu de le subventionner pour permettre à un grand nombre de femmes de s’en procurer, il est devenu une source de business.

En plus le pagne du 8 mars est de mauvaise qualité. C’est mon avis, même si je le porte !


Vivo Energy CI inaugure sa 222ème station-service shell à Toumodi

Vivo Energy CI  fait fort en cette fin d’année 2019. Elle a ouvert le 13 décembre sa 222ème  station-service shell au carrefour Toumodi dans le centre de la Côte d’Ivoire. Quelques heures plutôt,  elle inaugurait un restaurant KFC à sa station-service de Yopougon autoroute du nord. C’est le quatrième de ce genre.

Vivo Energy CI fait du deux en un à sa 222ème station-service à Toumodi

Toute neuve et imposante, la dernière station-service Shell de vivo Energy s’étend sur 5000m2. Elle possède bien évidemment une baie de graissage mais également un guichet multiservices. Elle comptabilise cinq ilots. Et pour le bonheur de ses clients, on y trouve un bâtiment de 200m2  qui lui sert de boutique. Ce n’est pas tout ! Elle possède deux auvents toiture. La première réservée aux véhicules poids légers. Elle possède trois îlots de distribution équipes de distributeurs de carburant électronique.

 La seconde pour les poids lourds. Elle possède deux îlots de distribution. Elle a des débits nominaux de 80 litres par minute, contre 40 litres par minute pour la première section. Vous l’avez deviné il s’agit donc de deux stations-service en une.
« …œuvrer au quotidien, pour garantir un haut niveau d’excellence dans la réponse apportée aux besoins des clients » est pour Mohamed Chaabouni, Directeur Général Vivo Energy Côte d’Ivoire une priorité. Chose qu’il a précisé durant la cérémonie d’inauguration. Pour ce faire, Mohamed Chaabouni affrirme que cela passera par un déploiement d « un réseau de stations-service Shell performant, de plus en plus adapté à leurs usages ».
Pour Franck Konan Yahaut, Directeur Région Afrique de l’Ouest de Vivo Energy sa structure a gagné la confiance de ses client « par sa qualité, son leadership en termes d’innovation et son accessibilité. Facteurs clés de sa croissance, avec des plans ambitieux d’extension rapide, dans le grand respect de toutes les normes de santé, de sécurité, de sûreté et de protection de l’environnement ».

consommez du KFC dans vos stations-service shell

Dans la matinée ce même jour, vivo Energy avait inauguré au sein de sa station-service shell de Yopougon autoroute du Nord son 4ème  restaurant KFC.
Selon l’entreprise, cette action entre dans le cadre d’une
« diversification de l’offre dans les stations-service Shell ».

 « KFC a pour ambition de se développer pour permettre aux ivoiriens d’avoir accès à une nourriture de qualité, à un poulet délicieux 100 % ivoirien, avec des produits frais et servi le plus rapidement possible » a déclaré
Nadia Dosh, Directrice Générale de Jumia Food, plateforme en ligne pour la livraison de proximité.

Comme quoi vous pouvez rentrer dans une station-service shell pour faire le plein de votre véhicule mais également vous restaurer au KFC.


Mara’CAN 2019 : l’arbitrage au féminin

Elisabeth N’Guessan (à gauche) et Désirée Kouakou (à droite) sont les seules arbitres femmes de cette 8e édition de la Mara’CAN, à Conakry. Je les ai interrogées sur leur parcours et leur vision du sport féminin.

Est-ce que vous jouez au football ou au maracana?

Elisabeth N’Guessan : J’ai commencé au football, puis j’ai transité par le handball avant de venir au maracana.

Désirée Kouakou : Moi j’ai seulement joué au handball, puis j’ai fait l’arbitrage au handball et aujourd’hui je suis au maracana.

Comment est-ce que vous êtes devenues arbitres? Quelle est votre histoire?

DK : Il faut dire que le sport, c’est depuis le bas-âge. C’est une passion pour moi. Et surtout l’arbitrage, c’est une passion pour moi. J’aime beaucoup l’arbitrage. J’ai pratiqué le handball juste quelques mois, puis je suis partie faire l’arbitrage. Et voir tout ce qui se pratique sur les espaces réduits, ça me fascine. Raison pour laquelle j’ai basculé au maracana.

EN : C’est pareil pour moi. J’étais d’abord joueuse de handball, j’ai fait le championnat national. Et après, l’arbitrage, ça me fascine. J’aime beaucoup. J’ai transité au handball. C’est au handball que Désirée et moi on s’est croisées. On a été binôme, parce qu’au handball, ça se siffle par binôme. Au maracana, c’est par paire, mais nous ne sommes pas encore des binômes. Ca veut dire que je peux siffler avec elle, je peux siffler avec homme… Donc c’est du handball que l’on a voulu venir découvrir d’autres horizons. Et depuis 2013 nous sommes au maracana.

Hier, je vous ai vues avec tous les arbitres en train de vous entraîner avant le début des matchs. Sur dix arbitres, j’ai vu que vous étiez les seules femmes. Comment vous vous sentez dans ce milieu d’hommes? 

DK : Nous sommes à l’aise, il faut dire que nous ne sommes pas les seules dames. Il y a d’autres dames mais qui ne sont pas arrivées par faute de moyens, d’autres pour des raisons de santé. Dieu a voulu que nous soyons là. Raison pour laquelle nous sommes deux seulement. Sinon il y en a d’autres. Il y a une Togolaise, il y a des Ivoiriennes aussi qui sont restées en Côte d’Ivoire. Bon, la chance s’est portée sur nous deux. Mais au milieu des garçons, on se sent en sécurité, nous sommes comme les hommes.

EN : Oui, je pense qu’elle a tout dit. Avec les hommes, c’est une question d’habitude. Comme je vous l’ai dit, on était déjà dans le milieu du sport… On croise des hommes souvent, et donc aujourd’hui, être avec eux, on ne voit pas comme des femmes. On fait le même travail que les hommes. Ce qu’ils font, on peut le faire ! On le fait même bien. Donc quand nous sommes en maillot, on ne sent plus comme une femme. On fait respecter les lois du maracana.

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de subir des actes de harcèlement ?

EN : Harcèlement non, mais des injures oui. Surtout au championnat national de Côte d’Ivoire. Moi j’ai été victime d’un club dont je vais taire le nom. Mais bon, c’est le sport. Donc on met ça sur le compte du sport et puis ça nous passe.

DK : Oui, il faut dire que l’on comprend aussi ces clubs-là. C’est la passion qui prime, quand on est dans le feu de l’action. Quand ils se voient en train de perdre un match, il faut chercher un coupable. Du coup automatiquement, on dit l’arbitre ! Mais au plan harcèlement, non non. On ne donne pas d’occasion aux hommes d’aborder ce sujet avec nous. Comme on vous l’a dit, on se sent comme des hommes.

Est-ce que vous coachez des filles, est-ce que vous donnez envie aux jeunes filles de vous rejoindre ? 

DK : Oui, surtout que nous devons faire la promotion du genre féminin auprès du maracana. Nous sommes toujours dans la sensibilisation du genre féminin pour nous rejoindre au maracana. Parce que tôt ou tard, nous allons prendre la porte de la sortie donc il nous faut une relève.

EN : Oui, elle a tout dit !

Merci à vous, et bon match ! 


Maracana : Ibrahim Kéita président de la fédération guinéenne évoque l’organisation de la mara’CAN 2019

Le maracana est le véritable foot… ball, le seul jeu de ballon uniquement avec les pieds. Sa plus grande compétition, la mara’CAN se déroule du 23 au 28 septembre à Conakry en Guinée. Elle en est à sa 8ème édition. Keita Ibrahim président de la fédération guinéenne de maracana et, par ailleurs, président du comité d’organisation de la mara’CAN 2019 dévoile son organisation.

Le président du comité d’organisation – crédit : Raissa Yao

Raissa Yao : La Guinée accueille en ce moment la mara’CAN, la plus grande compétition de maracana, qui est un sport d’origine ivoirienne. Depuis quand ce sport existe-t-il dans ce pays ?

Ibrahim Keita : J’ai deux réponses à cette question. Je dirais qu’officiellement le maracana existe depuis 2017 dans sa forme administrative. C’est l’année où une association s’est mise en place et a été reconnue par l’Etat et qui est devenue une  fédération en 2019. Par contre, en termes de jeu, le maracana existe de temps immémorial car depuis que deux petits garçons savent taper dans une boule de chaussette, le maracana se joue dans toutes les rues de Guinée.

RY : La compétition commence à peine, mais dans l’ensemble les participants montrent une certaine satisfaction vis-à-vis de l’organisation. Quelle est la stratégie mise en place ?

IK : Une réussite ! Nous prenons cela comme un encouragement car il reste encore quelques jours importants. Nous considérons cela comme une réussite, si à la fin en partant les joueurs auront ce même sentiment.

D’ores et déjà, nous  pouvons dire que nous avons capitalisé sur les expériences passées. Nous étions à Bamako il y a deux ans et à Abidjan l’année dernière. Nous avons écoutés le ressenti des joueurs et des participants.

Nous essayons dans la mesure du possible de parer aux choses qui ont été un peu défaillantes et de copier les aspects qui se sont bien passés.

Nous avons donc misés sur trois choses essentielles. Déjà, la qualité de l’hébergement donc du confort des joueurs. Le cahier des charges nous demande un hôtel trois étoiles. Nous avons essayé de trouver des quatre et cinq étoiles.

Puis, le plus important c’est la nourriture. Nous avons trouvé le meilleur traiteur du pays pour qu’il n’y ait aucun d’incident. Les gens viennent de pays  différents, d’horizons différents. Les habitudes   alimentaires sont différentes et, même sans erreur de la part des cuisines, il peut y avoir des mécontentements par rapports au type de mets qui sont présentés. Donc nous sommes allés vers un grand traiteur qui nous fait une variété de mets, tel que chacun s’y retrouve plus ou moins.

Et, enfin, les terrains. Nous n’avions pas comme la Côte d’Ivoire deux palais des sports déjà prêts. Il a fallu batailler  pour que nous ayons aujourd’hui deux terrains acceptables et acceptés par l’ensemble de la compétition.

Il faut savoir que la fédération internationale est intransigeante sur la qualité des aires de jeux pour que les compétitions se passent selon les règles fixées par le board du maracana.

RY : Ces dernières années les femmes sont de plus en plus présentes au niveau du football. Le mondial féminin a connu un engouement. En Côte d’Ivoire, les femmes s’investissent de plus en plus au niveau du maracana. Qu’en est-il de la Guinée ?

I.K : Cela va vous étonner peut être. Il y avait des filles lors du premier tournoi que nous avons organisé en lieu de maracana. Ce qui va être un peu difficile, c’est d’avoir des dames de la catégorie senior et super senior, qui sont pour l’instant les deux pratiquées au niveau de la CAN. Mais dans nos tournois normaux, la catégorie junior (18-34 ans) il y a des filles qui jouent et qui jouent bien.

Elles ne demandent qu’à se voir organiser des compétions pour s’améliorer et maitriser mieux les règles du maracana et entrer dans des tournois qui décerneraient des récompenses. Et là nous sommes prêts à le faire. Quand nous commençons au niveau national à renter dans le championnat, je peux vous promettre que les femmes et les filles seront notre centre d’intérêt pour que cela constitue pour elles  aussi des débouchées en tant qu’encadreur. Plus tard en tant que dirigeante aussi. Parce que le maracana c’est aussi une école où l’on apprend à  vivre ensemble. On apprend à être utile à sa communauté et donc il faut donner cette occasion aux jeunes filles aussi.

RY : Votre mot de fin ? 

 I.K : Il ne me reste qu’à vous remercier de l’intérêt que vous portez à notre discipline, à notre pays et à notre compétition. A vous encourager à profiter de toutes les potentialités, de toutes les ressources que la Guinée offre pendant votre séjour. Pour le reste nous sommes là pour nous occuper et veiller à ce que tout se passe bien… Merci encore, et profitez bien de la compétition.