Les panafricaines institutionnalisent leur réseau
Au terme de la deuxième édition du forum des femmes journalistes d’Afrique, connu sous le nom « les panafricaines » qui s’est déroulée les 26 et 27 octobre 2018 à Casablanca au Maroc, les journalistes africaines ont décidé d’institutionnaliser ce réseau.

« La première étape c’est de rester sous la coupole de 2M tout en créant un comité permanent … Mais nous allons essayer de mettre en place toutes les conditions juridiques pour permettre aux panafricaines de travailler dans un environnement juridique claire.» a annoncé Adil Maazouz le conseiller juridique de la Radio 2M, le media initiateur de ce grand réseau de femmes journalistes d’Afrique.
Mise en place des membres du comité de suivi de la 2eme édition #LesPanafricaines qui a statué sur la migration. pic.twitter.com/TO9Viy23ow
— Raïssa Yao (@YaoRaissaa) October 27, 2018
Les panafricaines ont mis en place un comité de suivi
Les femmes journalistes d’Afrique ont décidé de par leurs actions de porter la voix de l’Afrique dans le monde. Pour se faire, une organisation pratique et même une structuration s’impose aux panafricaines. Ainsi, Trois grandes instances ont été annoncées lors de la cérémonie de clôture pour une meilleure organisation de leurs activités.
Un comité de suivi mis en place et composé par tous les chefs d’atelier qui ont eu lieu durant les travaux. Pour cette année, Il sera chargé de piloter les travaux sur la migration, thème autour duquel s’est déroulée cette seconde édition.
Le comité permanent des panafricaines
Il est constitué de journalistes dévouées, ayant donné de leur temps après la première édition du forum les panafricaines. Pour Fathia Elaouni de la radio 2M « ce n’est pas un choix de région ni de pays mais de journalistes engagées durant l’année 2017 qu’on a vu travailler ». Leur mission se prolongera sur deux ans.
Mise en place du comité permanent#LesPanafricaines #migration pic.twitter.com/haZqvQ35jN
— Raïssa Yao (@YaoRaissaa) October 27, 2018
Un comité des sages des panafricaines
Un comité des sages a également été mis en place. Il est composé des « doyennes » du métier. Ce conseil sera le garant du code d’éthique et de déontologie de l’association.
Selon le règlement élaboré, les membres du réseau les panafricaines doivent s’engager à promouvoir l’image des panafricaines dans les médias à travers le monde et en être les porte-paroles. D’autres journalistes africaines pourront intégrer ce réseau à condition d’avoir pour marraine une panafricaine.
Les panafricaines, c’est le premier réseau de journalistes africaines. Pour cette deuxième édition , c’est plus de 200 journalistes venues des 54 pays d’Afrique. Elles ont travaillé sur le thème « migrations africaine une chance pour le continent, une responsabilité pour les médias »
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