Caleçon sans trace, mon cauchemar d’un soir

Article : Caleçon sans trace, mon cauchemar d’un soir
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24 juillet 2020

Caleçon sans trace, mon cauchemar d’un soir

Le caleçon sans trace c’est ce dessous pour femme qui ne laisse aucune marque sous les vêtements que nous portons. Il évite de séparer vos fesses en 4, comme ça vous êtes à l’abri des pervers. Mais un soir, ce slip m’a fait vivre un cauchemar.


J’ai un faible pour les dessous.
Chaque fois qu’une amie part en vacance en Europe à défaut de réclamer du chocolat, je commande des dessous. Il y’a deux ans, ma meilleure amie me ramène donc un lot de slips dont des caleçons sans trace de son séjour en France. Un soir  après ma douche, je décide de mettre un caleçon sans trace .Je me mire pendant au moins 30 min pour admirer mon nouveau bijou. Puis je me mets au lit. Il est presque minuit. Quelques heures plus tard, une envie de pisser me tire de mon sommeil. Le telephone à mon chevet affiche 3 Heures du matin.

 
Je me lève promptement et me rend dans la douche. Un peu endormie je m’apprête à retirer mon nouveau dessous avant de m’asseoir sur les toilettes. Et vlan !

Point de caleçon. Je vous assure qu’à cet instant précis le sommeil m’a instantanément libéré. Comment est-ce possible ? Où est donc passé mon calba* ? Je retourne dans la chambre. Je soulève les draps. RIEN ! Je refais le lit pour voir s’il y est. RIEN. Je regarde derrière le lit. RIEN. Seule dans la maison ; j’étais certaine d’avoir porté ce caleçon avant de me mettre au lit. Mais là je doutais. J’ai la trouille, je commence à transpirer. Je retourne  voir dans la commode si le dessous y est. RIEN !

Mais que se passe–il ? Là  à ce moment je suis totalement perturbée. Et je me dis au fond de moi « Mon Dieu j’ai un mari de nuit »

Caleçon sans trace ; ce fameux mari de nuit

 
J’avais déjà entendu ces histoires où les femmes reçoivent la visite nocturne de certains hommes qui couchent avec elles. Certaines même affirment qu’elles se font bastonner. Mais pourquoi moi?  Je me mets à pleurer. En plus c’est un pervers. Partir avec mon joli caleçon sans trace comme trophée !  Mais s’il se le permet, c’est que c’est le haut niveau de « mari de nuit »

 En larme j’imagine la reponse de mes sœurs quand je vais leur raconter cette histoire. Surtout mon ainée :

-Ah ma copine tu as mari de nuit ? Toi aussi ooh ! Depuis le temps que tu pries tu n’as  toujours pas été délivrée de cet esprit-là ? La honte !

Couchée sur le dos, je me suis pendant une heure ressassée, mes 15 dernières minutes avant d’aller au lit. Je ne trouvais aucune faille. Finalement je me résous à accepter la situation. « Ce n’est pas grave je vais aller faire ma délivrance. » me dis-je intérieurement.

Il était maintenant 4 h du matin. Je décide donc  de dormir. Alors que je me glisse à nouveau  sous le drap. Je sens une pression en dessous de mes seins. Dans ma tête je m’interroge « c’est quoi ce truc », comme si je n’en avais pas assez bavez cette nuit-là. Je me lève quand même pour voir ce que c’est. Imaginez ce que je découvre : le caleçon sans trace.

En réalité, il n’y avait pas de couture sur le dessous. Il avait été collé. Du coup, le bas de calba* s’est décollé.  Certainement  du fait d’un défaut de fabrication. Et le caleçon a du monté alors que je faisais des mouvements pendant la nuit. Le caleçon est devenu soutien sur moi. Eeeh !

Je l’observe minutieusement, il s’agit bel et bien de mon djaba* qui avait disparu. Toute heureuse je le retire et le je regarde…Je pousse un ouf de soulagement. J’en mets un autre normale  et me recouche gentiment. Depuis lors, je n’ai plus jamais remis de caleçon sans trace… jai déjà eu ma dose. Je n’aime pas la honte 

Calba*, djaba* : caleçon en argot ivoirien

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